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Puerto Princesa-Port Barton- Puerto: 28 mai-1 juin
Mercredi 28 mai :
Après une nuit dans un bus réfrigéré (cette fois-ci le bonnet et les vestes ont servis), nous voici frais à l’arrivée, on prend un bus pour l’aéroport et attente de presque 4 heures ; il ne faut pas être pressé ; j’en profite pour me faire un massage par des aveugles, rien de mieux que d’être allongée une heure, Jimmy bouquine.
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Arrivée à Puerto Princesa vers 13h, on se rend à l’hôtel réservé sur Agoda, le « Blue Lagoon Inn », la navette de l’hôtel nous attend (les prix sur Agoda sont souvent moins chers que sur place : on a payé 23 euros la nuit soit environ 1500 pesos et sur place les chambres sont à 2000 pesos)
On s’installe dans notre petite chambre mais ça nous va, on mange puis on profite de la piscine, et oui, c’est les vacances!
En fin d’aprem, on va faire un tour en ville à pied, on voit les cochons grillés comme dans l’émission des nouveaux explorateur avec Fred, mais il est trop tôt pour goûter, en tout cas, ça a vraiment l’air appétissant. On goûtera à notre retour forcé, c’est bon mais je pensais que cela aurait plus le goût des herbes.
Repas et dodo, on est bien nazes !
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Jeudi 29 mai :
On loue un scooter et on part à la découverte du nord, les paysages sont secs, on fait 40 kms et on arrive sur une plage avec un hôtel fermé sur la baie de Honda.
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Puis on passe de l’autre côté de l’île pour se rendre sur une autre plage, la piste bétonnée s’arrête et on finit sur une piste de cailloux mais avec mon super chauffeur, tout va bien ; la plage est déserte,
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un groupe d’enfants joue ; je sors les ballons et on commence à gonfler, ils nous regardent mais n’osent pas approcher ; il faudra insister, ils repartent avec le sourire et les premières gouttes de pluie ; on profite encore un peu du calme et du paysage puis on repart à Puerto Princesa ;
On se mange une averse, arrêt obligé en attendant que ça passe.
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Le soir on mange à « la terrasse », très bon resto même si l’ambiance est très calme ; je me fais un tartare de thon, même pas peur et même pas malade.
Vendredi 30 mai :
Départ 7 heures de l’hôtel pour aller à la gare routière et prendre le bus pour Port Barton ; on attendra 2 heures le départ en admirant les chargements. Les bus sont vétustes mais on a de l’air.
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En route, le bus perd quelques cartons qui tombent sur une voiture, les flics arrivent et on attendra une bonne demi-heure (à ce moment-là, on ne sait pas ce qui se passe)
La fin de la route est une piste mais assez bonne, la pluie se met à tomber ; deux français, Rémi et Simon et un autre étranger, sont sur le toit car ils sont montés plus tard, ils viennent se mettre à l’abri.
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L’arrivée à Port Barton va être moins drôle, il pleut et mon sac a disparu, il n’est pas sur le toit. On essaie de comprendre, de parlementer, les garçons qui chargent comme le chauffeur sont embêtés mais ne proposent rien ; personne ne sait ce qu’il s’est passé et où peut bien être le sac. Je me mets à l’arrière du bus pour empêcher le bus de repartir pendant que Jimmy cause.
Finalement, le chauffeur nous propose d’attendre là qu’il finisse le déchargement et ensuite on ira voir la police. Je vais chercher un hôtel et prend le premier venu, « Bambou House » (400 pesos) ; on me dit qu’il n’y a pas de police ici ; je retrouve Jimmy et on nous indique où se trouve le chauffeur ; il est rentré chez lui !!! On recommence à discuter et à parler de la nécessité d’avoir une déclaration, voir un dédommagement, on fait le pied de grue un moment devant sa maison, les jeunes chargés des bagages proposent même de payer quelque chose, ils ont dû bien se faire engueuler par la femme du chauffeur qui semble gérer pour lui.
Rien ne bouge, on est naze et on n’a rien mangé, on laisse tomber pour ce soir.
On n’a plus qu’à retourner à Puerto Princesa pour acheter de quoi poursuivre le voyage et faire une déclaration à la police avec le chauffeur du bus qui doit assurer le trajet le lendemain.
Jimmy me prête un tee-shirt et un caleçon, il est plutôt content que ce soit dans ce sens car il se voyait mal en string et top !
Je vais quand même admirer le coucher de soleil.
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On retrouve les français avec qui on passera la soirée à boire du rhum coca, histoire de penser à autre chose. (à 95 pesos la bouteille, pas de raison de s’en priver !)
On entend des tambours, on va voir : une quarantaine de jeunes de 6 à 18 ans s’entraine à faire une chorégraphie pour un prochain spectacle au son des percus.
On va se coucher. Sur Port Barton, il n’y a de l’électricité que de 18 h à minuit, pas de ventilo donc, il fait chaud, la nuit est longue et pas très reposante.
Samedi 31 mai :
On doit reprendre le bus pour Puerto Princesa mais la fille de l’hôtel nous apprend qu’il a été annulé (on se demande pourquoi…) mais il y a un jeepney qui va partir, puis il faudra changer à la « jonction » sur la grande route. C’est reparti dans l’autre sens, on fait le voyage sur le toit, c’est plus cool vu le nombre de personnes qui montent et surtout, on a de l’air et le paysage. On n’attendra pas à la jonction, correspondance en 10 mn.
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Pendant le trajet, une jeune maman monte mais pas de place assise, personne ne bouge et nous, on est coincé, je lui propose de prendre le bébé avec moi, elle me le tend, il dort jusqu’à l’arrivée.
A l’arrivée, on s’est organisé pour ne pas perdre trop de temps, le tuk tuk me dépose au Robinson Palace, grande surface (mall) avec des magasins sur deux étages et Jimmy va chercher un hôtel ; il retourne au Blue Lagoon Inn, il ne reste qu’une suite mais après avoir appris notre aventure, ils nous font un bon prix et on changera de chambre le lendemain.
Pendant ce temps, je vais parcourir les magasins pour refaire ma garde-robe. C’est une horreur, en 2 heures je n’achèterai qu’un sac et des affaires de toilettes, impossible de trouver des fringues simples malgré les 50 magasins sur place, je désespère de devoir finir en robe à frou frou sur tissu imprimé et short en jean très court !!!
Jimmy me rejoint et finalement, je trouverai un magasin avec des robes qui peuvent faire l’affaire, ouf, on finit les courses et on va se faire masser pour se détendre et manger au » Kalui », resto réputé, pas cher et très bon. En tapas, ils nous amènent des algues, les raisins de mer ou caviar vert (localement « latu »), de production locale : croquants et iodés, les japonnais en raffolent, tout est dit… avec un bon verre de blanc, ça passe.
On est prêt pour repartir avec un sac bien allégé !!!
Dimanche 1 juin :
J’ouvre ma messagerie et je découvre un mail me disant qu’une personne a retrouvé mon sac et qu’il faut appeler. J’en reviens pas, je cours chercher Jimmy et avec l’aide de l’hôtel, on s’organise pour aller le chercher ; en fait il est tombé au départ, juste après la gare routière car il n’avait pas dû être bien attaché voire pas attaché du tout ; on récompense le jeune et on lui offre un sac à dos tout neuf, il est très content et nous encore plus : 3 jours de galère mais pas trop grave car je n’avais pas mes papiers à l’intérieur, pas d’argent seulement mes fringues et mon carnet d’adresse accessible qui a permis l’envoi du mail.
Leçons à tirer : toujours inscrire son adresse mail, plus simple qu’un téléphone étranger et mettre une tenue de rechange dans le sac de son partenaire !!!
Tout va bien, demain départ pour El Nido, les vacances continuent.
On termine l’aprem en se baladant en moto dans les rues de Puerto, massage, apéro et diner, la vie a repris son cours ; demain, départ 9 heures pour El Nido où nous retrouverons un couple de jeunes français, Jennifer et Pao, rencontrés dans le bus de nuit Banaue-Manille qui voyagent depuis janvier.
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